Le cas du «guérisseur» bernois montre que les diplômes reconnus au niveau étatique et les autorisa-tions d’exercer cantonales sont nécessaires pour les thérapeutes non-médecins. Dans dix cantons (AG, FR, GE, LU, NE, SZ, UR, VD, VS, ZH), le profane pourrait exercer en toute légalité. Le canton de Schaffhouse projette de libéraliser l’exercice en cabinet. Depuis 2000, la Conférence suisse des direc-teurs et directrices cantonaux de la santé CDS recommande elle aussi aux cantons de renoncer à l’assurance de la qualité pour les thérapeutes non-médecins et de permettre à tout le monde d’exercer en cabinet, sans formation initiale, ni diplômes, ni formation continue. De cette manière, les cantons ouvrent large la porte aux offres non contrôlées et mettent en péril la santé des patient-e-s. La libérali-sation de l’exercice en cabinet est en contradiction avec l’article 118a de la Constitution «Médecines complémentaires».
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