Startseite Entretiens Les Medecines complémentaires aident à guerir selon Rosette Poletti

Les Medecines complémentaires aident à guerir selon Rosette Poletti

von Redaktion Millefolia

Photo: Rosette Poletti

Romaine Jean

Tous les Romands la connaissent et lisent ses conseils de vie, depuis plus de 30 ans, dans leur journal du dimanche. Un mot revient souvent dans sa bouche : la Compassion. Elle en fait le ciment des disciplines de médecine complémentaire, qu’elle enseigne et pratique encore, à 81 ans, enchainant cours, conférences et ouvrages. Rosette Poletti est titulaire de deux maîtrises en soins infirmiers, d’un diplôme en théologie de l’Université de Genève, d’un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université Columbia à New York et d’un Certificat Européen de Psychothérapie. « J’aime apprendre », dit-elle.

 

Pourquoi cet intérêt pour les médecines complémentaires ?

Rosette Poletti: Je m’y suis intéressée depuis toujours. Dans mon village d’enfance, on se soignait avec des tisanes et des herbes, il y avait des « Medze», des rebouteux, des gens qui possédaient le secret, dont une de mes arrières- grand-mères. Quelqu’un m’avait même donné le secret des brûlures. Je me souviens de m’être tordu un pouce un jour et c’est une dame du village qui l’avait remis en place. J’étais donc ouverte à tout cela.

J’ai pu introduire quelques approches complémentaires, qui n’étaient pas toujours bien vues, dans la formation infirmière.

Puis durant mes études aux Etats-Unis, dans les années 60, j’ai fait plusieurs formations en réflexologie plantaire, fleurs de Bach et approche métamorphique. A mon retour en Suisse, j’ai pu introduire quelques approches complémentaires, qui n’étaient pas toujours bien vues, dans la formation infirmière. J’ai également fait partie de la commission du Fond National de recherche mise en place par l’ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss, pour décider des disciplines prises en charge dans l’assurance de base.

Comment comprenez-vous les tensions qui existent toujours avec les milieux de la médecine classique ?

Je regrette de constater que ces milieux ont de la peine à accepter des validations autres qu’uniquement objectives. En réflexologie par exemple, nous avions formé des bénévoles à Genève qui donnaient des soins remarquables à des polyhandicapés. Les enfants retrouvaient un transit normal, dormaient mieux, avaient de meilleures relations avec leurs familles. Mais, les experts du Fond National voulaient qu’on puisse mesurer la diminution des contractions chez eux, le reste n’entrait pas en ligne de compte, selon le principe que ce qui ne se mesure pas n’existe pas. Or la vie est subjective.

En quoi les médecines complémentaires nous aident elles à vivre mieux ?

Elles répondent à des besoins humains qui ne sont pas forcément pris en compte par la médecine scientifique : le soin du corps énergétique, le recours à des moyens « naturels », le sentiment d’être pris en compte dans sa globalité, l’importance de la dimension psycho-spirituelle.

Une maladie peut nous dire que quelque chose est en rupture d’équilibre.

Pour être en bien dans sa vie, Il faut consentir. « Une maladie peut nous dire que quelque chose est en rupture d’équilibre. J’ai eu l’an passé une sérieuse alerte de santé. J’ai essayé de ne pas résister à la douleur, d’accepter ce qui est et de regarder ce que je pouvais en faire. Tous les matins, je me réveille en pratiquant un quart d’heure de méditation. J’ai envie de vivre le plus longtemps possible, en cultivant l’approche positive. Je n’arrive pas entrer dans le pessimisme actuel.

Vous avez fondé, en 1995, un centre de formation, à Orbe, l’IRFAP, l’institut de recherche et de formation des personnes en situation difficile. Qu’y faites-vous ?

Nous offrons des cours et des formations notamment de Méditation-Respiration. Nous avons un volet certification de doulas de fin de vie. J’ai eu le privilège de me former et de participer à l’évolution des soins palliatifs dès leur début, en Suisse et aux Etats-Unis et je continue à enseigner tout ce qui touche au deuil et à l’accompagnement des personnes en fin de vie, en développant justement la dimension de la compassion. Nous avons aussi créé des « Cafés deuil », ou des personnes se retrouvent et partagent leur douleur et une association « Vivre son deuil Suisse » qui continue à offrir de nombreuses prestations aux endeuillés.

Vous avez beaucoup travaillé la compassion, les soins énergétiques et aujourd’hui, l’Eft, emotionnal Freedom technique. Expliquez-nous ?

C’est une pratique psycho énergétique fondée en 1993, par un Américain, Gary Graig. Il s’agit d’alléger les souffrances émotionnelles, en stimulant des points situés à la fin des méridiens, répertoriés par la médecine chinoise.

Nous essayons de libérer des émotions perturbatrices bloquées dans le corps énergétique, pour que le patient retrouve la sérénité.

Nous essayons de libérer des émotions perturbatrices bloquées dans le corps énergétique, pour que le patient retrouve la sérénité. Il y a différentes écoles, j’ai fait la formation anglaise. (Guilde des énergistes) Nous pratiquons de la manière suivante : nous verbalisons un problème – ex. j’ai peur de passer cet examen de conduite, puis nous procédons par tapotement sur la fin des méridiens et nous transformons la phrase tout en continuant les tapotements, jusqu’à la disparition des peurs, tristesses, colères’ ou traumatismes du quotidien.

Que recommanderiez-vous pour une meilleure collaboration entre médecine classique et complémentaire ?

La médecine hautement scientifique est indispensable. Pourtant un grand nombre de personnes « souffrantes » ont besoin d ´autre chose pour vivre mieux. Elles ont besoin d’être écoutées, touchées, massées, d’être consolées, de retrouver un équilibre de leur système énergétique, elles ont besoin de retrouver la joie du mouvement, du contact avec ce qui est naturel.

Tout cela ne figure pas dans les prestations médicales habituelles. » Il faudrait que les patients puissent connaitre officiellement toutes ces possibilités.
Le physicien quantique Gregg Braden nous dit qu’il manque tout un pan à notre modèle scientifique, c’est celle de l’importance de la participation du patient et de son attitude en ce qui concerne son traitement. Nous   pouvons par notre attitude, stimuler la production d’hormones capables de rendre le système immunologique plus fort. Les médecines complémentaires sont donc très importantes, elles peuvent soutenir le processus de guérison dans toutes les maladies et participer à maintenir la santé.

http://www.rosette-poletti.ch/
IRFAP: Accueil
www.vivresondeuil-suisse.ch

Photos: Pixabay, idd.

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