Katrin Brunner
En examinant de plus près sa jolie petite sphère, on devine aisément que la noisette a bien plus à nous offrir que d’entrer dans la composition de l’une ou l’autre pâte à tartiner.
Elles mûrissent de préférence dans des endroits éclairés en forêt ou le long des haies. Les noisettes. Nous connaissons tous ce fruit comme ingrédient dans des gâteaux ou de la pâte à tartiner ou encore dans le « cocktail étudiant », c-à-d. comme une nourriture pour promeneurs, sportifs ou en cas de gymnastique cérébrale.
La noisette contient, en effet, 63% de lipides et 13% de protéines. Elle est donc une source d’énergie importante pour l’humain et l’animal.
Ce dernier point rappelle précisément une des très nombreuses fonctions importantes indissociables de cette noix insignifiante. La noisette contient, en effet, 63% de lipides et 13% de protéines. Elle est donc une source d’énergie importante pour l’humain et l’animal.
Un aliment pour le cerveau et le corps
Source d’énergie et bombe calorique, soit ! Mais les noisettes sont aussi – comme d’ailleurs la plupart des autres noix – d’excellents fournisseurs en vitamines E et B qui soutiennent activité cérébrale et capacité de concentration. A cela s’ajoute une quantité de minéraux, d’oligo-éléments et d’acides gras insaturés qui ont un effet positif sur le taux de cholestérol.
Les noisettes sont d’excellents fournisseurs en vitamines E et B qui soutiennent activité cérébrale et capacité de concentration.
De plus, la noisette a la propriété de renforcer notre système immunitaire, de
stimuler le métabolisme et d’améliorer la
performance des organes. Est-ce cela qui
lui a donné sa réputation négative, déjà décrite par l’experte en botanique Hildegarde von Bingen, lorsqu’elle parlait de « symbole de volupté » ? Le dicton allemand « In die
Haseln gehen » (aller dans les noisetiers)
était un code pour un plaisir bref hors
contexte sociétal.
Cela pourrait-il tenir à la forme de la noisette ou au manganèse qu’elle contient ? Celui-ci est certes présent dans notre corps mais en quantité si minime qu’un apport extérieur facilite l’absorption et l’élimination des hydrates de carbone, des acides aminés et (précisément) de la testostérone.
Images: Katrin Brunner
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