Romaine Jean
Et si l’on choisissait l’oligothérapie pour se battre contre les virus et les maladies infectieuses ? Et si l’on dopait notre système immunitaire grâce aux vertus du cuivre, or, argent, magnésium, manganèse, zinc et autres oligoéléments ? Depuis le début de la crise de la Covid-19, les demandes en médecines douces explosent. Entretien avec Frédéric Deville, co-auteur de l’ouvrage « Les oligoéléments – catalyseur de notre santé » éditons CRAO.
Quelles sont les vertus de l’oligothérapie ?
Deville: L’oligothérapie est une médecine de terrain. Lorsqu’un patient vient dans notre centre, à Nyon, nous commençons par définir son terrain, pour ensuite établir un protocole de traitement.
En étudiant le terrain du patient, vous pouvez définir quelles sont les maladies qu’il pourrait développer ?
Les personnes qui viennent nous voir ont souvent déjà un diagnostic. Nous faisons une anamnèse, sur la base d’un questionnaire sur l’hérédité, le passé, sur le parcours du patient. Les deux terrains congénitaux de base sont les hypoénergiques et les hyperénergiques. Chaque nature prédispose à certains types de pathologies. L’hyperénergique a des dispositions aux maladies inflammatoires et de type allergique par exemple. L’hypoénergique a plutôt une faiblesse immunitaire. Puis nous établissons une posologie.
La plupart des maladies peuvent s’expliquer par des blocages catalytiques en oligoéléments.
La plupart des maladies peuvent s’expliquer par des blocages catalytiques en oligoéléments. Attention, on ne parle pas de carences. La quantité d’oligoéléments est là mais on ne les assimile pas, notamment en raison de l’alimentation industrielle, du stress ou d’autres facteurs qui bloquent leur activité catalytique.
Concrètement, comment soignez-vous vos patients ?
Bioligo a développé des complexes d’oligoéléments pour chaque système, digestif, nerveux, cardio-vasculaire etc..
Quels résultats obtenez-vous ?
Si l’anamnèse est bien faite et que le patient suit son protocole, les taux de réussite sont très élevés, notamment pour des maladies comme l’arthrose, la dépression ou encore pour doper le système immunitaire entre autres.
Est-ce une médecine chère ?
Non c’est une médecine bon marché. Le traitement, pour une grippe par exemple, va coûter 38 frs. – pour un flacon avec 50 doses. La consultation, prise en charge par les assurances, est facturée 80 frs. –
Que diriez-vous pour convaincre les sceptiques ?
Nous avons eu beaucoup de barrières, mais le temps nous a donné raison. Mon amie est médecin allopathe. Elle était en échec thérapeutique avec une patiente, fortement anémique. Nous avons une combinaison de fer, cuivre, cobalt, manganèse, iode, molybdène, pour permettre aux patients d’assimiler le fer, qui a parfaitement fonctionné. Convaincue par ce cas, elle le prescrit depuis régulièrement et s’est intéressée à d’autres protocoles depuis : l’essayer c’est l’adopter.
Comment travaillez-vous sur votre site à Nyon ?
La base de notre travail, c’est l’enseignement. Nous sommes pionnier dans l’utilisation des oligoéléments, en thérapie, à des dosages physiologiques, sous forme ionisée. Nous donnons un cours de base de 8 à 10 heures, à Nyon mais également dans les écoles de naturopathie en Suisse et à l’étranger. Puis, l’important pour devenir un bon oligothérapeute c’est la pratique.
Diriez-vous que l’oligothérapie est une réponse adaptée à la pandémie de la Covid-19 ?
Je ne répondrai pas ainsi. Nous donnons les moyens à l’organisme de lutter contre que les virus, qu’ils soient aviaires, porcins ou martiens, cela nous est égal.
Nous donnons les moyens à l’organisme de lutter contre que les virus. Quel que soit le virus. C’est une approche inversée .
C’est une approche inversée. Vous savez, cela ne sert à rien d’attendre un vaccin, qui aura de tout façon un temps de retard. Nous n’avons pas peur des virus.
Vous vous battez pour faire admettre l’oligothérapie comme une médecine à part entière ?
Oui et nous avons des médecins qui suivent nos cours. Quand mon père a débuté, il y a 50 ans, les médecines douces étaient considérées comme une secte thérapeutique. Mais la jeune génération de médecins a été soignée par les médecines complémentaires. Nos relations sont bonnes aujourd’hui. Les instances sanitaires elles ne sont pas encore prêtes.
Frédéric Deville, co-auteur de l’ouvrage « Les oligoélément – catalyseur de notre santé » éditons CRAO
Les oligoéléments ont longtemps été ignorés. Aujourd’hui, leur rôle n’est plus à démontrer. Les bases de l’oligothérapie ont été établies en France, dans les années 1930, par le Dr. Sutter qui traitait les tuberculeux et les arthritiques avec du Manganèse et du Cuivre, puis par Dr. Ménétrier, qui a défini les fameuses diathèses de Ménétrier.
Mais c’est en Suisse romande, dans les années 70, qu’est née l’oligothérapie globale, grâce à Michel Deville, fondateur de Bioligo, à Nyon et à qui l’on doit le fameux sirop du Père Michel. L’entreprise familiale, pionnière en Suisse, a été reprise par son fils Frédéric Deville, « tombé dans la marmite de l’oligothérapie dès son enfance ». Cela fait maintenant 28 ans que ce passionné, naturopathe de formation, gravite dans le domaine.
Photos: unsplash, idd
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