La population suisse a confiance dans la médecine complémentaire et alternative : deux tiers d’entre elle y ont déjà eu recours et 87% indiquent que le traitement a été un succès. Un résultat apporté par la nouvelle enquête représentative « Baromètre CAM 2024 ».
Registre de Médecine Empirique RME / millefolia.ch
Grande confiance dans la médecine empirique
Deux tiers de la population ont déjà eu recours à la médecine empirique. L’étude actuelle « Baromètre CAM 2024 » désigne par médecine empirique les méthodes et les médicaments de la médecine complémentaire et alternative (CAM). L’enquête représentative, mandatée par le Registre de Médecine Empirique RME fait état d’une grande confiance de la population suisse en la médecine empirique dont l’établissement s’est poursuivi dans le système suisse de santé depuis l’enquête précédente de 2021.
Les principaux résultats du Baromètre CAM 2024
- Deux tiers de la population suisse ont déjà eu recours à la CAM ; la moitié de ceux-ci durant les trois dernières années (avant l’enquête).
- La plupart des personnes interrogées ont une bonne opinion de la CAM
- Le taux de satisfaction quant à l’efficacité des traitements est élevé. Plus de la moitié des traitements sont jugés efficaces à très efficaces, et près d’un tiers sont estimés suffisamment efficaces.
- Deux tiers des traitements de CAM sont effectués par des thérapeutes, un cinquième par des médecins, le reste parautomédication.
Le Baromètre CAM
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- Le rapport complet à télécharger
Les résultats de l’enquête actuelle sont presque inchangés par rapport au premier Baromètre CAM de 2021. Les auteurs de l’étude en concluent que cette stabilité des résultats en trois ans montre que la médecine complémentaire et alternative est une composante établie et acceptée du système de santé en Suisse.
87 % sont satisfaits du traitement
Les personnes interrogées ont fait traiter 95 troubles différents par une méthode de la CAM. En tête de liste figurent lesdouleurs au niveau de la nuque et du dos,les douleurs ou crampes musculaires générales, les douleurs articulaires générales et les articulaires générales et les allergies. La satisfaction relative aux traitements est élevée : 87% des personnes interrogées estiment que leur traitement CAM est satisfaisant à très efficace.
Que ce soit en termes d’amélioration générale de l’état de santé (35 %), de plus grand soin apporté à sa propre santé (34 %), d’attention plus marquée à l’équilibre et à la détente (34 %), de meilleure gestion des douleurs (27 %), d’augmentation de l’exercice physique (26 %) ou d’une alimentation plus saine (21 % – plusieurs réponses possibles).
L’utilisation la plus fréquente de la CAM chez les 35 à 54 ans
Près de la moitié des personnes interrogées, selon l’enquête, est en cours de traitement de médecine complémentaire et alternative ou a eu recours à une de ses méthodes durant les trois années précédentes. 19 % supplémentaires ont déjà suivi un traitement CAM, plus de trois ans auparavant cependant. Au total, deux tiers des personnes interrogées ont donc déjà recouru à la médecine complémentaire et alternative. La proportion de personnes interrogées ayant une expérience de la CAM est la plus élevée chez les personnes âgées de 35 à 54 ans (71 %) et la plus faible chez les plus de 55 ans (59 %).
Ce sont principalement les thérapeutes qui dispensent les traitements, soit 64 %, 20 % sont effectués par des médecins et le reste par automédication.
La médecine empirique est établie en Suisse
Les résultats de l’enquête actuelle sont presque inchangés par rapport au premier Baromètre CAM de 2021. Les auteurs de l’étude en concluent que cette stabilité des résultats en trois ans montre que la médecine complémentaire et alternative est une composante établie et acceptée du système de santé en Suisse.
Qui est derrière le Baromètre CAM ?
L’enquête représentative « Baromètre CAM 2024) a été mandatée et éditée par le Registre de Médecine Empirique RME. Le RME évalue, depuis 1999, la qualification des thérapeutes de médecine complémentaire et alternative (appelée aussi médecine empirique) et leur accorde le label de qualité RME.
La quasi-totalité des assureurs maladie s’appuient sur le label de qualité RME pour décider les prestations de médecine empirique qu’ils remboursent dans le cadre des complémentaires privées. Le RME – fort de 27’000 thérapeutes ayant obtenu le label de qualité – est le plus grand certifiant suisse dans le domaine de la médecine empirique.
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Photos: Rédaction Millefolia et Freepik.com / Christian Bolliger, Markus Simon, Alina Zumbrunn • Baromètre CAM 2024 • Initié et publié par le Registre de Médecine Empirique RME, Bâle
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1 Commentaire
Bonjour, masseuse depuis 20 ans et thérapeute complémentaire OrTra TC certificat de branche depuis 2021, j’ai stoppé mon activité fin 2024.
Les soins manuels et énergétiques sont energivores et la pression des assurances sur la clientèle pour économiser les soins sont 2 points parmis d autres qui m ont incité à cesser cette activité.
Je trouve que nous ne sommes pas épaulés ni intégrés réellement dans le système de santé. En tant qu’ indépendant toutes les formations sont à notre charge aucun partage possible avec un employeur. C’est beaucoup de sacrifices pour aider les autres et personne ne nous aide vraiment. Il faut payer pour se faire reconnaître et obéir aux exigences qui changent trop souvent.
Bonne chance aux autres.